La proclamation Let Us Go - Africa

Pétition en guise de réponse à la déclaration du Conseil des Evêques de l'Église Méthodiste-Unie ( 26 août 2022 ) et à la déclaration des Evêques africains de l'Église Méthodiste-Unie ( 8 septembre 2022 ).

À:
-- Mgr Tom Bickerton
Président du Conseil des évêques.

-- Mgr Eben K Nhiwatiwa
Président par intérim du Collège des Évêques Africains.

-- Mgr Daniel Wandabula
Président du collège des Évêques de la Conférence Centrale de
l'Afrique de l'Est.

-- Mgr Benjamin Boni
Président du collège des Évêques de la Conférence Centrale de
l'Afrique de l'Ouest.

-- Mgr Gabriel Unda
Président du collège des Évêques de la Conférence Centrale du Congo.

Cc: Tous les membres du Conseil des Evêques de l'Église Méthodiste-Unie.

Que la Grâce et la Paix de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous soient accordées !
Nous Laïcs des différentes Conférences Annuelles au sein des trois Conférences Centrales d'Afrique, sommes engagés à maintenir l’autorité des Saintes-Écritures en vivant la compréhension et l’interprétation traditionnelles et conservatrices des Écritures dans l’Église méthodiste unie selon les Résolutions de la Conférence Générale Spéciale de Saint-Louis et les dispositions du Livre de Discipline de l'Église Méthodiste-Unie de 2016.

Compte tenu de l'évolution du débat sur la sexualité humaine dans notre Dénomination, nous sommes profondément déçus par certaines Déclarations publiées par le Conseil des Evêques et par le Collège des Evêques d’Afrique lors de leurs récentes réunions.

Le Conseil des Evêques a récemment annoncé que les Conférences Centrales d'Afrique ne peuvent organiser des élections pour remplacer les Evêques candidats à la retraite obligatoire, qu' après la Conférence Générale de 2024. Selon le Conseil des Evêques, cette décision a été prise par les Evêques Africains et aurait été massivement soutenue. Nous, membres Laïcs de l'Église Méthodiste-Unie d'Afrique, sommes gravement préoccupés par le fait de connaître ceux qui ont soutenu une telle décision car les Comités et Secrétaires de l'Episcopat des différentes Conférences Centrales en Afrique, n'ont jamais été impliqués dans la prise de ladite décision. De plus, nous craignons que ce ne soient que des Evêques touchés par la retraite obligatoire ou qui sont fin mandat, qui ont opposé leur veto pour qu'ils restent en fonction. Nous croyons comprendre que les Evêques n'ont pas de pouvoir de vote. Nous sommes donc inquiets du fait que les Évêques puissent usurper l'autorité d'autres Comités. Il convient de noter que deux des trois présidents de collège sont touchés par la retraite obligatoire y compris le président par intérim des collèges des Évêques africains. Si toutes les autres parties de l'UMC mondial élisent des Evêques, l'Afrique n'a pas de circonstances particulières qui justifient la prolongation excessive de mandats des Evêques éligibles à la retraite et en fin mandat. Nous déclarons sans vergogne que nos Evêques sont seuls sur cette question. Nous exigeons que cette question soit examinée à travers les lentilles qui l'aligneraient sur les préceptes de notre Livre de Discipline. Nous ne pouvons pas être une Eglise qui recourt à des tribunaux pour faire respecter ses propres règles.

Lors de leur réunion du 8 septembre à l'Université Africain au Zimbabwe, les Évêques ont publié une Déclaration qui peut être mieux décrite comme intimidante et conçue pour être un outil de victimisation. Nous nous tenons fermement, en tant que laïcs, à déclarer que nous sommes contre ce genre d'attitude de nos évêques d'Afrique car dépourvue d'amour et du sens de l'unité qu'ils devraient défendre. Nous croyons et en appelons à un esprit de tolérance et d'engagement car ladite Déclaration ne sert à rien au méthodisme, autrement florissant en Afrique. Nous exigeons que ces Organes estimés recherchent des moyens d'encourager un esprit de dialogue pacifique. La Déclaration des affrontements et des combats n'a pas sa place sur le sol africain. Puissions-nous bien vouloir rappeler à nos Evêques qu'en notre qualité de membres Laïcs Africains de l’Église méthodiste-unie, nous sommes des acteurs clés capables de discerner et de faire des choix éclairés sur des questions qui ont un impact sur notre foi.

Nous exigeons en outre que les informations sur toutes les questions affectant notre Dénomination soient discutées librement et ouvertement par tous les membres sans crainte ni faveur.

Alors que nos Evêques Africains prétendent “ rester attachés aux enseignements de la Bible et aux doctrines de notre foi et de notre héritage chrétiens:” nous regrettons la discrimination continue des caucus traditionnels qui luttent pour l'Orthodoxie de l'Évangile en Afrique alors que nos Evêques donnent un règne libre aux Caucus libéraux et Centristes. Nous en voulons pour illustration, le cas déchirant d'une église pro-LGBTQ qui est contre nos valeurs Africaines, qui a été dédiée dans la Conférence Centrale de l'Afrique de l'Est par un Evêque africain qui s'est également déclaré être attaché aux enseignements de la Bible et aux doctrines de notre foi et de notre héritage chrétiens. Ce comportement est hypocrite, selon notre compréhension et notre analyse. Nous exigeons que nos Evêques Africains soient clairement et sans réserve responsables les uns envers les autres, envers l'électorat et envers Dieu. L' attitude de nos Évêques détruit rapidement le tissu de la culture et du système de croyances africains. Pourtant, le Méthodisme et l'évangélisation ont, pendant ce dernier temps, connu une croissance à pas de géant à travers le continent.

Nous sommes fermes face à la résolution de la Conférence Générale spéciale de 2019, que nos délégués ont voté, et nous ne pouvons pas nous en excuser comme certains de nos Evêques africains l'ont fait.

Signé par les laïcs d'Afrique.
Le clergé qui se sent persuadé de rester solidaire peut également signer.